Françoise Nicchi, 57 ans, a vu sa vie basculer lorsque la formule du Lévothyrox a changé. Elle fait partie des milliers de patients qui ont déposé plainte devant le Tribunal de grande instance de Marseille.

Parce qu'elles sont épileptiques, elles ont pris le médicament le plus prescrit en France pendant des années. Or, les scientifiques alertent sur les dangers de cette molécule depuis 30 ans. Elles se battent pour faire reconnaître la responsabilité du laboratoire Sanofi et des autorités de santé. Par Isabelle Duriez. Photo Emmanuel Bovet.

Foudroyée à l’âge de 19 ans par un Avc provoqué par sa pilule de troisième génération, Marion Larat a été la première à porter plainte contre un labo. Et à rendre public un énorme scandale sanitaire. Elle raconte son combat dans « La pilule est amère ». Interview. Par Isabelle Duriez. Photo Léa Crespi.

Elle est la seule femme accusée au procès monstre du fabricant de prothèses mammaires. Hannelore Font, ex-directrice qualité de PIP, connaissait l’ampleur de la fraude mais n’a rien fait, ou pas assez, pour stopper l’engrenage. Par Isabelle Duriez.

Alors que les révélations se succèdent sur les prothèses PIP, Jean-Claude Mas s’apprêtait à relancer en famille une nouvelle entreprise d’implants mammaires. Enquête sur le sulfureux clan Mas-Lucciardi. Par Isabelle Duriez.

Elles sont 30 000 porteuses de prothèses mammaires PIP en France à vivre dans l’angoisse de développer un cancer du sein. A leur désarroi s’ajoute le manque d’écoute et de prise en charge. Enquête.

Le tragique scandale du Mediator, du laboratoire Servier, a mis en lumière les dysfonctionnements du système de contrôle des médicaments en France. Peut-on craindre de nouveaux « Mediator » et pourquoi ? Enquête et portrait de celle qui a tout révélé, Irène Frachon.

En mars 2009, on découvrait que la société PIP de Marseille fabriquait certains de ses implants mammaires avec du gel de silicone frelaté. Depuis, plus de 2 000 plaintes ont été reçues. Isabelle Duriez a rencontré victimes et enquêteurs. Récit d’une fraude dramatique. Photo Roberta Valerio.

Dès l’effondrement des tours jumelles, ils ont été des milliers à se précipiter pour sauver des vies, et nettoyer le site. Au moins 40 000 personnes, sans compter les habitants du quartier, ont été exposées sans le savoir à un nuage hautement toxique. Cinq ans après, elles se battent pour que la catastrophe sanitaire soit reconnue. Et aussi pour vivre. Par Isabelle Duriez. Photos Jeanne Hilary.